Erreur 1 : Commencer par des questions qui devraient être posées dans une enquête de présélection

Note

Une enquête de présélection est un questionnaire permettant de sélectionner les participant(e)s intéressants pour l’entretien. Un(e) participant(e) intéressant a a priori des expériences relative à la problématique à raconter.

  • Le déclencheur : la volonté de connaître de nombreux faits sur le participants

  • Le problème : se retrouver avec un guide d’entretien rempli de questions fermées.

Exemples de questions fermées :

  • À quelle fréquence faite-vous la cuisine ?

  • Avez-vous des restrictions alimentaires ?

  • Avez-vous déjà essayé un service de kits de repas ?

  • À quelle fréquence faites-vous les courses pour les ingrédients ?

Dans un entretien, ces éléments seraient considérés comme des questions fermées, car il y a peu de réponses possibles. Les questions fermées en début d’entretien :

  • ne permettent pas aux participant(e)s de raconter leurs expériences

  • ne vous permettent pas d’établir une relation avec la personne participante

Un autre problème des questions fermées est que vous ne pouvez pas apprendre quelque chose que vous n’avez pas demandé.

Si ces questions fermées sont importantes, les intégrer au questionnaire de présélection. Ces réponses aideront à adapter le guide d’entretien ou à comprendre où mettre l’accent dans l’entretien.

Ne pas oublier : on dispose habituellement d’un budget strict qui contraint le temps alloué aux entretiens. Concernant les méthodes non modérées (où les participants participent en autonomie, comme les questionnaires). Vous devez donc allouer votre temps aux questions les plus à même de vous permettre de recueillir les expériences, besoins, etc. des utilisateurs, et procéder à de la collecte de donnée avec des méthodes plus simples et moins coûteuses que des entretiens.

Les questions fermées ne sont pas interdites, mais vont surtout servir à obtenir des détails et clarifier les récits des participants.

Il est préférable de commencer avec des questions ouvertes. Celles-ci :

  • facilitent le partage d’expérience

  • permettent une communication moins structurée, plus flexible

  • sont plus engageantes pour le/la participant(e)